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Denis Gravel, Véronique Bergeron & Audrey Painchaud

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Fuites journalistiques : deux anciens de l'UPAC clament leur innocence

L’avocat Jacques Larochelle a encore une fois mené le bal lors des audiences préparatoires au procès de Marc-Yvan Côté, Nathalie Normandeau et leurs coaccusés, ce matin au Palais de justice de Québec.


Deux anciens employés de l’UPAC aujourd’hui suspendus ont tout à tour affirmé être convaincus que les fuites proviennent de l’interne parce que les informations ne pouvaient être connues que par des policiers.


Richard Despatie a confirmé qu’il avait parlé à des journalistes à la suite de son départ de l’UPAC, mais lui et Stéphane Bonhomme ont tous deux affirmé qu’ils n’étaient pas l’origine des fuites médiatiques en marge des enquêtes.


Rappelons que tous deux ont été l’objet de perquisitions en octobre dernier par rapport à des fuites médiatiques.


Climat pourri


Monsieur Despatie a ajouté que le climat de travail à l’UPAC était pourri, ce qui pourrait expliquer pourquoi certaines personnes à l’interne souhaiteraient des fuites.


Il a finalement soulevé que le directeur de l’UPAC Robert Lafrenière et sa garde rapprochée sont les seuls à décider des suites d’un dossier, et que le Directeur des poursuites criminelles et pénales n’avait aucun droit de regard.