Publié par Brigitte Guay

C'est la désolation la plus totale en Alberta alors que des images aux allures apocalyptiques nous parviennent de plus en plus.

L'état d'urgence a été décrété pour cette catastrophe qui pourrait être la plus importante au pays, tant en termes d'évacuations que pour les pertes matérielles et monétaires.

En plus des quelque 90 000 personnes évacuées à Fort McMurray, avec au moins 1 600 bâtiments détruits, voilà que la municipalité d'Anzac, à 45 km plus au sud, est menacée également.

D'ailleurs, à cet endroit se trouve un centre pour les réfugiés qui fuyaient Fort McMurray. Cette ville continue aussi d'être rasée, alors qu'un hôtel tout près de l'aéroport flambait à son tour hier soir. La seule nouvelle réjouissante est certainement qu'on ne déplore aucun décès ou blessé grave, fort heureusement.

Notons que des géants du pétrole, notamment le pipeline Enbridge, Shell Canada et Suncor, ont ralenti ou interrompu leurs activités.

À Québec, le premier ministre Philippe Couillard a offert toute l'aide possible à l'Alberta. Quatre avions-citernes CL-415 de la SOPFEU, la Société de protection des forêts contre le feu, doivent arriver sur place aujourd'hui pour combattre les flammes, bien sûr avec l'équipement et le personnel nécessaire.

De son côté, l'armée canadienne déploie également des forces de toutes sortes pour aider les sinistrés. Des hélicoptères Griffon sont notamment envoyés, ainsi qu'un Hercule CC-130.

Notons enfin que le gouvernement fédéral a décidé de simplifier et accélérer tout traitement de demandes d'assurance-emploi pour les évacués qui n'ont bien sûr plus de revenu, plus d'emploi et, pour plusieurs, plus de biens.

Photo Brian Langton, La Presse Canadienne