Le procès d’Alain Audet s’est ouvert, hier, au palais de justice de Québec. L’homme de 54 ans fait face à des accusations de voies de fait armées, voies de fait causant lésions, menaces de mort, séquestration et tentative de commettre une agression sexuelle sur une jeune joggeuse.
Cette dernière a été la première personne à témoigner, hier, relatant comment Audet l’a attaquée le 2 octobre 2015, alors qu’elle joggait dans le Parc linéaire de la rivière Saint-Charles.
La jeune avocate d’une vingtaine d’années raconte avoir aperçu un homme louche sur le pont de bois qui enjambe la rivière. Elle a accéléré le pas mais une fois à la hauteur du suspect, ce dernier lui a asséné un violent coup de sac à dos au visage. Il a par la suite tenté de l’étouffer avec un chandail. Elle est parvenue à se libérer et s’est mise à crier, c’est à ce moment qu’Audet aurait sorti un couteau la menaçant de la tuer tout en l’amenant à l’écart. Quand le présumé agresseur a remarqué qu’elle tentait de saisir son cellulaire, il a pris l’appareil et l’a lancé dans la rivière. C’est à ce moment que la victime a réussi à prendre la fuite et demander de l’aide auprès d’automobilistes. Audet a été arrêté un peu plus tard, ce matin-là, retracé par un chien pisteur. La victime a subi un traumatisme crânien, une entorse cervicale, une fracture du nez et a troubles de vision. Elle garde d’importantes séquelles psychologiques de l’agression et n’a toujours pas repris le travail. Le procès d’Alain Audet est prévu durer toute la semaine.

Crédit photo : Journal de Québec